26 mars 2007

L’Ymagier de Curaçao

J’aimais les peintures idiotes, dessus de portes, dé­cors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminu­res populaires; la littérature démodée, latin d’église, livres érotiques sans orthogra­phe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l’enfance, opéras vieux, refrains niais, rhythmes naïfs.

A. RIMBAUD
ALCHIMIE DU VERBE

Ce premier numéro de L’Ymagier de Curaçao, revue dont le seul but est de colliger toutes les images et textes, trouvés sur l’île de Curaçao et faisant écho à Rimbaud, est consacré à la fête annuelle principale: le carnaval.
Pendant la ‘Gran Marcha’, un cortège de voitures et autres objets mobiles - des ‘Carrus navalis’ - se met en route d’un côté à l’autre de l’île. ‘Carrus navalis’ ou ‘char naval’ est une étymologie avancée pour rapprocher les origines du carnaval du char naval ou barque voiturée, utilisée pour cette navigation terrestre. Des tribunes sont construites pour les spectateurs ; la plupart sont des constructions de bois, de métal et de toile ornées de dessins naïfs. Très souvent ces tribunes temporaires sont d’anciens camions, des autobus scolaires mis en au rancart ou des bétaillères. Sont présentés ici quelques ‘Carrus navalis’ immobiles du Carnaval de Curaçao.













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